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samedi 26 août 2023, par
A. De quoi s’agit-il ?
• La persévérance est la vertu qui permet d’aller jusqu’au bout de la décision prise, malgré les difficultés ou le manque de motivation.
• Ce n’est pas de l’obstination : si l’on s’est trompé, ou s’il y a un autre motif valable, on ne doit pas poursuivre l’action entreprise.
• Le motif ne doit pas non plus être la routine.
• « Que ta persévérance ne soit pas une conséquence aveugle du premier élan, un effet de l’inertie. Qu’elle soit une persévérance réfléchie. » (St Josémaria, Chemin, 983)
• La présomption consiste à croire qu’on peut poursuivre seul, par ses propres forces.
• Vices opposés : la paresse, le caprice, la légèreté.
B. Pourquoi persévérer ?
• « Celui qui persévérera jusqu’au bout, celui-là sera sauvé. » (Mt 10, 22)
• Par cohérence et par logique. Une fois la décision prise, si elle est juste et bonne, il n’y a qu’une seule solution : aller jusqu’au bout.
• Par vertu : cela peut coûter, mais c’est beau et méritoire. « Commencer est à la portée de tous ; seuls persévèrent les saints. »
(St Josémaria, Chemin, 983)
• Par amour de Dieu et des autres. « Quel est le secret de la persévérance ? L’Amour. — Eprends-toi de Lui et tu ne L’abandonneras point. » (St Josémaria, Chemin, 999)
• La persévérance donne à ma vie le sens d’une mission. Le travail accompli procure une joie profonde.
En quoi est-il important de persévérer ?
— Dans le travail : c’est souvent en fin de trimestre qu’arrivent les compositions, avec leur coefficient important.
— Dans la prière : Dieu attend notre régularité pour nous donner ses grâces.
— Dans la fidélité à nos engagements, en particulier à la loi de Dieu. Nos amis, ceux que nous aimons, comptent sur nous. Dieu aussi.
C. Comment persévérer ?
• Je ramène les grands objectifs à de petites étapes : chaque résultat partiel est le maillon d’une vaste chaîne. Chaque étape donne l’impression d’avancer.
• De période en période, je fais de petits bilans : examens de conscience chaque soir, chaque semaine, chaque mois.
• Je fais une courbe de mes notes, ou je l’observe sur Internet, pour me proposer des objectifs partiels.
• Je me motive par les notes, le tableau d’honneur et les prix de fin d’année.
• Se souvenir : on est toujours enthousiaste au début, puis il y a un phénomène de lassitude, et enfin un sprint final, quand la fin du parcours devient visible.
• Je me propose l’amélioration dans une matière donnée, ou dans un petit domaine (bien apprendre mes leçons, par exemple) : ce sera plus facile et réaliste que de viser une amélioration globale.
• Si j’ai un risque de redoublement, je ne baisse pas les bras : mon effort servira de toute façon. Mais il doit porter sur des domaines dans lesquels je ne suis pas « noyé ».
D. Comment lutter contre la légèreté ou le caprice ?
• Je m’abstiens d’activités qui me dispersent de mon but : sorties, téléphone, jeux électroniques sont de grandes dispersions.
• J’apprends à prévoir les obstacles : je fais mon travail à l’avance pour participer aux activités familiales, par exemple.
• Si j’ai un trajet en train ou en voiture, je prends un livre pour avancer ma lecture.
• Je me méfie des fausses excuses : « Je n’ai pas de chance / C’est trop difficile / La période n’est pas favorable… »
• Je sais changer de plan et m’adapter.
• Je m’engage à peu de choses, mais je les tiens : « Qui trop embrasse mal étreint. »
• Je me propose des objectifs positifs, qui me motiveront plus que les négatifs.
E. J’apprends à me faire aider
• Tout seul, j’ai moins de chances de persévérer : j’apprends à m’entourer.
• Je travaille avec mes parents ou d’autres adultes qui m’aideront à tenir l’objectif.
• Pour ma vie chrétienne, j’ai un conseiller spirituel qui m’aide à garder le cap.