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vendredi 25 août 2023, par
A. De quoi s’agit-il ?
• La force d’âme est une vertu qui affermit ma volonté pour qu’elle tienne bon dans la recherche du bien, malgré les difficultés qu’elle rencontre.
• C’est une vertu cardinale : la capacité à attaquer avec audace, et à résister avec persévérance.
• « La force est l’amour qui supporte tout en vue de ses amours. » (St Augustin)
• « Volonté. — Énergie. — Exemple. — Ce qu’il y a à faire on le fait... Sans hésiter... Sans ménagements. (...) Dieu et audace ! — Regnare Christum volumus ! » (St Josémaria, Chemin, 11)
• La force s’appelle aussi courage, initiative, audace, résistance.
• Vices ennemis de la force : indifférence, apathie, manque d’envie et caprice.
• Vertus qui l’accompagnent : grandeur d’âme, générosité, patience, sérénité et persévérance.
B. Pourquoi vivre la force ?
• Je dois être capable d’aller jusqu’au bout de mes décisions.
• Je ne suis pas un « animal irrationnel » : j’agis pour des raisons précises et ne change pas d’avis comme de chemise.
• La force me donne du caractère.
• J’ai besoin de faire face à la mentalité actuelle, qui ramollit ma volonté, qui recherche d’abord le plaisir, qui limite souvent la vie aux biens matériels, et qui a peur du renoncement et du sacrifice.
• En prenant de bonnes habitudes, je résisterai mieux à ce qui me tente.
• Je refuse d’être un déserteur, un lâche.
• Si je suis fort, j’entraînerai les autres, mon exemple les attirera à la foi et à la sainteté. Je serai apôtre autour de moi, dans mon travail et auprès de mes amis.
• « Votre adversaire, le diable, rôde autour de vous comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer : résistez-lui, forts dans la foi. » (1 Pierre 5, 9)
• Je ne veux pas craindre l’opinion des autres, ni la mort, si je suis dans mon droit. Il faut bien mourir un jour.
• Je veux réaliser de grands projets.
• Je suis fort par amour : de Dieu, de l’Église et de ma famille.
C. Comment vivre la force ?
1) Je résiste !
• J’accepte les contrariétés avec le sourire.
• Si c’est une douleur nécessaire (dentiste...), je pense aux avantages qu’il en résultera pour l’avenir.
• Une douleur sans motif (se pincer dans une porte...) : je l’offre à Dieu, lui donnant ainsi une utilité. De même pour une maladie, un accident grave.
• Une douleur injuste (un camarade m’a frappé sans raison...) : j’essaie d’obtenir juste réparation.
• J’apprends à faire de petits sacrifices pour les autres : ne pas choisir le meilleur fauteuil, ne pas prendre la plus grosse part, ne pas m’approprier l’ordinateur familial.
• « Habitue-toi à dire non » (saint Josémaria, Chemin, 5). Non à quoi ? À la tentation, au petit plaisir inutile, à la colère, à ces caprices qui ramollissent ma volonté.
• Pas d’ordinateur hors des horaires prévus.
• Je suis constant : je poursuis les activités commencées en début d’année, y compris lorsqu’elles ont cessé de me plaire.
• Je résiste aux tentations : sentir n’est pas consentir, et ma volonté se renforce ainsi.
2) J’attaque !
• La « minute héroïque » : je me lève et me couche à l’heure, je commence à travailler juste après le goûter, sans jouer ni lire.
• Je me fais une grille horaire que j’affiche devant mon bureau.
• Je travaille malgré la fatigue : « Les guerres sont gagnées par des soldats fatigués. » (Foch)
• Si j’ai beaucoup de travail, je me fais une liste, je morcelle la tâche, et je la réalise petit à petit, sans me décourager.
• Je cherche ma force en Dieu : je me remplis de désirs de sainteté en considérant fréquemment que Dieu est un Père, et que, par le Baptême, Il m’a donné la grâce suffisante pour être saint.
• Ordre et propreté : je range ma chambre, mon armoire et les objets dont je me sers. Je plie mes vêtements chaque soir.
• Je travaille assis plutôt que couché, et je ne me lève pas pendant le temps de mon travail.
• J’ai l’esprit sportif : je me dépasse, je combats mes défauts, jour après jour.
• Je vais à la Messe chaque dimanche : c’est le rendez-vous des catholiques et un commandement de l’Église ; un rendez-vous d’amour avec Jésus, qui a donné sa vie pour moi.
• Je fais ma prière chaque jour.
• J’obéis aux parents du premier coup.
• Je mange de tout, sans écouter mes caprices.
• Je mets la dernière pierre dans mon travail : relecture, soin, présentation.