Ma princesse, m’amie, ce soir je t’ai revue ; Le soleil enflammait de ses derniers rayons La fleur de ton regard ; et tes cheveux si blonds En boucles ciselées faisaient frémir la nue. Tes rois des temps anciens gardaient leur Mère élue, Retenant dans ses flots ta robe aux pans très longs, Ta langue en coups soudains fit retentir un son : L’appel universel de tes mains étendues. Dans les plis de ton voile encore illuminé, J’ai trouvé mon refuge. Au cœur de ta forêt Où croissaient jusqu’aux cieux des (...)