Accueil > Vie chrétienne > Spiritualité > La Confession
mardi 25 octobre 2011, par
1) Le sacrement du pardon
• La confession (pénitence ou réconciliation) est le sacrement par lequel Dieu nous pardonne nos péchés, par l’intermédiaire du prêtre.
• Un sacrement est un signe sensible institué par le Christ pour nous donner la grâce. Le signe de la confession est constitué par les actes du pénitent et le pardon accordé par le prêtre.
• Le baptême remet tous les péchés, et la confession, seconde planche de salut, remet les péchés commis après le Baptême.
2) Le tribunal de la Miséricorde
• Un tribunal où l’on pardonne toujours.
• « Vois comme elle est miséricordieuse, la justice de Dieu ! — La justice humaine punit celui qui avoue sa faute. La justice divine, elle, lui pardonne.
Béni soit le sacrement de la Pénitence ! »
(St Josémaria, Chemin, 309)
• Le juge est le prêtre, qui représente le Christ au nom du pouvoir des clés :
« Tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans les cieux » (Mt 16, 19).
• L’incarnation du Christ, ses souffrances et sa mort sur la Croix avaient un seul but : nous pardonner nos péchés et nous « ouvrir » le Ciel.
• C’est la parabole de la brebis perdue :
« Il y a plus de joie dans le ciel pour un pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes, qui n’ont pas besoin de pardon » (Lc 15, 7).
1) Définition
• Le péché est un acte volontaire contre la loi de Dieu ou de l’Église.
• On peut pécher en pensée, en parole, par action ou par omission.
• Un acte involontaire ne peut être un péché : c’est une maladresse, une erreur.
2) Péché mortel
• Le péché mortel est une faute grave. Il réunit trois conditions : matière grave, pleine connaissance et plein consentement.
• Matière grave : faute importante par ses conséquences (vol grave, mensonge grave), ou par son objet (manquer la Messe du dimanche, ou faute contre la pureté, même en pensée).
• Pleine connaissance ou advertance : je sais que cet acte est interdit par la loi de Dieu.
• Plein consentement : j’ai positivement voulu commettre cet acte.
• Le péché mortel me coupe de l’amitié avec Dieu. Je ne suis plus en état de grâce et ne puis plus mériter. Au sens strict, il cause la mort de mon âme et me fait mériter l’enfer si je ne me repens pas (Catéchisme, Compendium, 395).
3) Péché véniel
• Le péché véniel est une faute plus légère. Sur les trois conditions ci-dessus, il suffit qu’il en manque une pour que le péché soit véniel.
• Mais le péché véniel est tout de même un acte volontaire, donc un manque d’amour de Dieu.
• « Que tu as peu d’amour de Dieu quand tu cèdes, sans lutte, sous prétexte que ce n’est pas un péché grave ! »
(St Josémaria, Chemin, 328)
• Le péché véniel ne me coupe pas de l’amitié avec Dieu, mais il constitue une petite infidélité, comme une saleté sur un pare-brise.
1) La confession est-elle dans l’Évangile ?
• Jésus a souvent pardonné les péchés. Mais c’est après la Résurrection qu’il a donné ce pouvoir à ses disciples :
« Recevez l’Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis » (Jn 20, 22).
2) « Mais je n’offense jamais Dieu... »
• Aller contre la loi de Dieu, c’est offenser Dieu. « Le juste pèche sept fois par jour » (Pr 24,16).
3) Pourquoi se confesser souvent ?
• La confession fréquente, même de simples péchés véniels, aide à déraciner les mauvaises habitudes et purifie la conscience.
4) Se confesser pour communier
• Si j’ai un péché mortel sur la conscience, je ne peux communier, car « ce serait pécher que de recevoir le Corps du Christ indignement » (I Cor 11, 27). Je dois alors me confesser.
• L’examen de conscience : je me remémore tous les péchés commis depuis la dernière confession.
• La contrition : je regrette sincèrement d’avoir offensé Dieu et je déteste mes péchés.
• Le ferme propos : je prends la résolution sincère d’éviter le péché à l’avenir et de me tenir aussi éloigné que possible des occasions.
• L’aveu : j’avoue mes péchés au prêtre.
• La pénitence : je fais la pénitence, généralement légère, imposée par le prêtre.
• La pénitence donnée par le prêtre ne nous dispense pas de la juste réparation : rendre un objet volé, par exemple, ou s’excuser d’un comportement grossier ou brutal.
• La confession ainsi vécue remplit d’une joie profonde : celle de l’enfant prodigue que son père prend dans ses bras (Lc 15, 20).