Accueil > Vie chrétienne > Spiritualité > L’Amitié avec Jésus
samedi 7 janvier 2017, par
« Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, Il les aima jusqu’au bout » (Jn 13, 1).
Jésus nous a aimés jusqu’à mourir pour nous, pour chacun d’entre nous, pour toi, pour moi.
« Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres » (Jn 13, 34).
« Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que fait son maître, mais je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître » (Jn 15, 15).
« Jésus est ton ami. — L’Ami. – Avec un cœur de chair comme le tien. – Avec des yeux pleins de bonté, qui ont versé des larmes pour Lazare…
— Et Il t’aime, toi, autant que Lazare. » (Chemin, 422)
« Dans le Christ, nous trouvons tout idéal, car Il est Roi, il est Amour, Il est Dieu. » (Chemin, 426)
« Si un homme était mort pour me délivrer de la mort !... — Dieu est mort. Et je reste indifférent. » (Chemin, 437)
Jésus avait des amis : les disciples, qu’Il a fréquentés et formés pendant trois ans.
Il prend le temps de partager des repas : avec Matthieu (Lévi) et Zachée (Lc 5, 29 et 19).
Béthanie : chez Lazare, Marthe et Marie, Jésus éprouve les vraies joies de l’amitié : il vient se détendre, prend un repas, discute, sans risque d’être « testé » par des pharisiens.
Un regard profond : « Jésus jeta sur lui son regard et l’aima » (Mc 10, 21).
Il pleure la mort de Lazare (Jn 11, 33).
« Il prend avec Lui Pierre, Jacques et Jean… et Il fut transfiguré devant eux » (Mt 17, 1-2) : Jésus leur manifeste sa divinité.
« Mon Dieu, je t’aime, mais… apprends-moi à aimer. » (Chemin, 423)
« Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande » (Jn 15, 14).
« Ce n’est pas en me disant : Seigneur, Seigneur, qu’on entrera dans le Royaume des cieux, mais en faisant la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Mt 7, 21).
« On raconte d’une âme qui disait, dans sa prière au Seigneur, “ Jésus, je t’aime ”, qu’elle entendit cette réponse : “ L’amour, ce sont des œuvres, et non de beaux discours ”. Ne mériterais-tu pas, toi aussi, cet affectueux reproche ? » (Chemin, 933)
« Celui qui m’aime gardera ma parole ; mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous irons demeurer auprès de lui » (Jn 14, 22).
« Vouloir ce que Dieu veut est la seule science / Qui nous met en repos » (Malherbe, Stances à du Périer).
« Un ami est un trésor. — Mais l’Ami ?… Là où est ton trésor, là est ton cœur. » (Chemin, 421)
« Il n’y a rien de meilleur au monde que d’être en état de grâce » (Ste Jeanne d’Arc).
La grâce habituelle, c’est l’amitié avec Dieu. On l’obtient par le baptême ou par la confession, et on la perd par le péché mortel.
La Sainte Trinité devient l’hôte de l’âme : par un don ineffable, le Père, le Fils et le Saint-Esprit viennent mystérieusement habiter notre être.
La grâce habituelle dispose à mieux recevoir les grâces actuelles, facilite la prière et la bienveillance envers l’autre, aide à accomplir les commandements et à lutter contre les tentations.
« L’Amour n’est pas aimé. » (St Claude La Colombière)
« Ne demande pas à Jésus seulement pardon pour tes fautes, que ton cœur ne soit pas seul à l’aimer :
Répare toutes les offenses qu’on lui a faites, qu’on lui fait et qu’on lui fera… Aime-le de toute la force de tous les cœurs de tous les hommes qui l’ont le plus aimé.
Sois audacieux : dis-lui que tu es plus épris de lui que Marie-Madeleine, plus que Thérèse et la petite Thérèse…, plus fou d’amour qu’Augustin, Dominique et François, plus qu’Ignace et Xavier. » (Chemin, 402)
« Douleur d’Amour. — Parce qu’il est bon.
— Parce qu’il est ton Ami, qui a donné sa Vie pour toi. — Parce que tout ce que tu as de bon est à lui.
— Parce que tu l’as tellement offensé… Parce qu’il t’a pardonné… Lui !… À toi ! — Pleure, mon fils, de douleur d’amour. » (Chemin, 436)
Enfin, cherchons à donner plus d’amis à l’Ami.
« Ne crieriez-vous pas bien volontiers à la jeunesse qui bout autour de vous : Vous êtes fous ! Quittez ces choses mondaines qui rétrécissent votre cœur et qui très souvent l’avilissent, quittez tout cela et venez avec nous dans le sillage de l’Amour ? » (Chemin, 790)