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mardi 25 octobre 2011, par
Après le titre de chaque station, on dira : V/ Nous vous adorons, ô Christ, et nous vous bénissons.
R/ Parce que vous avez racheté le monde par votre sainte Croix.
Après la lecture de chaque station : Notre Père / Je vous salue, Marie…, puis :
V/ Le Christ s’est fait pour nous obéissant jusqu’à la mort. R/ Et à la mort sur une Croix.
Selon la loi romaine, c’est Ponce Pilate qui doit prononcer la sentence de mort du Seigneur. Mais il ne se décide pas, et propose de le libérer ; le peuple préfère un criminel, Barrabas, et demande la crucifixion de Jésus. Pilate, effrayé, se lave les mains et livre le Christ à ceux qui veulent sa mort, après l’avoir fait flageller.
Jésus se relève à peine de la flagellation ; il est couvert de plaies, et les soldats se moquent de lui et le couronnent d’épines. Déjà épuisé, il prend la Croix sur ses épaules et commence à la porter.
Les regards haineux de la foule et les péchés de tous les hommes pèsent bien plus lourd que la Croix dans le cœur plein d’amour du Sauveur. Jésus voit aussi nos fautes, et celles de toute l’humanité jusqu’à la fin des temps. Accablé, il s’effondre.
Jésus lève les yeux : sa Mère est là, au bord du chemin. Au milieu de cette assistance hostile ou indifférente, le regard de Marie emplit le Seigneur de douceur et de force ; et la Vierge partage désormais plus pleinement les souffrances rédemptrices de son Fils.
Un travailleur agricole, Simon de Cyrène, est réquisitionné pour aider Jésus. Il porte la Croix derrière lui, et parce qu’il a aidé Jésus, ses fils, Alexandre et Rufus, vont se convertir au christianisme. Moi aussi, Seigneur, je veux t’aider à porter la Croix !
Le Seigneur ruisselle de sueur et de sang. Une femme, Véronique, s’approche de lui avec un linge blanc. Elle essuie le visage du Maître, et Jésus laisse sur le voile l’empreinte de sa Sainte Face.
Le poids de nos péchés a fait retomber Jésus, dont l’effort est insoutenable. Mais le Sauveur n’est pas encore au bout du chemin : il se relève courageusement et reprend la Croix.
Sur le chemin, des femmes se lamentent des souffrances du Christ. Mais il les encourage à pleurer plutôt sur les péchés, qui sont la cause de la Passion ; et sur leurs enfants, qui seront châtiés plus durement.
Il ne reste plus à Jésus que quelques pas, mais il s’écroule et n’a plus la force de se relever. Malgré tout, la Passion doit s’accomplir : ses bourreaux le portent jusqu’au sommet du Golgotha, le lieu du supplice.
On propose à Jésus une boisson pour adoucir sa douleur, mais il la refuse, préférant souffrir en toute clarté d’esprit. On lui ôte alors ses vêtements, mettant à nu ses blessures. Exposé à tous les regards, il est maintenant dépouillé de tout.
Le Christ étend les bras généreusement sur la Croix. Les bourreaux plantent les clous dans ses mains et ses pieds, et le crucifient entre deux voleurs. Mais il prie le Père de leur pardonner : « Ils ne savent pas ce qu’ils font. »
Les ténèbres se sont étendues sur toute la terre. Exposé aux moqueries des passants, Jésus souffre. Il respire péniblement. Un des voleurs prend sa défense, et le Sauveur lui promet le paradis « aujourd’hui même ». Il confie Marie, sa Mère, à son disciple saint Jean. Puis il s’exclame : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Il a soif, et les soldats, par dérision, lui donnent du vinaigre : « Tout est accompli. » Le Seigneur pousse un grand cri : « Père, je remets mon esprit entre tes mains. » Et il expire.
(on prie en silence)
Un soldat, Longin, transperce de sa lance le cœur de Jésus mort : de la blessure s’écoulent du sang et de l’eau. Avec l’autorisation des Romains, un sénateur, Joseph d’Arimathie, et Nicodème, un docteur de la loi, descendent le corps du Seigneur de la Croix et le remettent à sa Mère. Devant le corps meurtri de son Fils mort pour nos péchés, la douleur de Marie est au plus vif.
Joseph d’Arimathie a mis son tombeau tout neuf à la disposition des disciples et des saintes femmes, qui y déposent le corps de Jésus enveloppé d’un suaire. Puis il roule une grosse pierre à l’entrée, et les juifs font mettre une garde pour empêcher que le corps ne soit dérobé. La Rédemption est désormais achevée, et rien ne pourra empêcher la résurrection du Sauveur.