I
Las de ce calme plat où d’avance fanées, Comme une eau qui s’endort, croupissent nos années ; Las d’étouffer ma vie en un salon étroit, Avec de jeunes fats et des femmes frivoles, Echangeant sans profit de banales paroles ; Las de toucher toujours mon horizon du doigt.
Pour me refaire au grand et me rélargir l’âme, Ton livre dans ma poche, aux tours de Notre-Dame ; Je suis allé souvent, Victor, A huit heures, l’été, quand le soleil se couche, Et que son disque fauve, au bord des toits qu’il (...)