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dimanche 29 juin 2014, par
1) Savoir-vivre, communication ou tact ?
La politesse est à la charnière entre l’intérêt personnel et le souci des autres. Si je respecte les usages, je fais plaisir aux autres, mais par ailleurs, je sers mon intérêt, puisque je donne de moi-même une image satisfaisante. Il est élémentaire de dire qui on est, et c’est aussi la meilleure manière, si l’on respecte les formes, d’obtenir le même renseignement de la part de la personne avec qui on parle.
2) Règles élémentaires
a. La tenue
Le costume est le premier élément sur lequel nous serons jugés par notre interlocuteur. Il faut porter le costume qui convient le mieux aux circonstances. Il ne s’agit pas d’« être soi-même », comme si nos vêtements étaient une seconde peau. Ville, campagne, entretien d’embauche ou de stage, type de compagnie : le vêtement est surtout une marque de logique, de tact et de goût.
b. Le regard, la voix, la poignée de main
Plonger dans les yeux de son interlocuteur(trice) un regard franc, simple, sans effronterie, vantardise ni agressivité. Sourire avec les lèvres et les yeux, aimablement. Le timbre de la voix doit être clair et agréable, de façon qu’on entende bien notre nom. La poignée de main est franche, mais ce n’est pas un shake-hand à l’américaine (on ne se secoue pas le bras), en particulier pour les femmes (il ne s’agit pas de leur broyer les doigts, souvent bagués). La circonstance (mondaine) peut imposer le baise-main, qui ne doit jamais se faire en pleine rue ou dans un lieu public extérieur.
c. Que dire ?
Son prénom et son nom, sans les faire précéder de « monsieur », ce qui serait quelque peu ridicule. On peut rapidement mentionner son lien avec l’occasion (« Je suis un cousin du marié »). Et surtout pas : « Et vous ? » L’interlocuteur peut désirer rester anonyme, et c’est son droit. Et la réponse la plus courante est : « Enchanté ».
d. Certains profs se répètent…
Cela se repère assez vite, et permet de ne noter qu’une idée sur trois.
e. Faire un effort de structuration.
Certains profs donnent le plan du cours, soit sur une feuille, soit au tableau. C’est une aide précieuse. En tenir compte au moment d’organiser sa prise de notes. Il faut mettre des n° et souligner les titres, et même changer de couleur pour les idées importantes. La mise en valeur doit pouvoir se faire en tenant compte du ton de la voix du prof.
Il n’y a pas de « support » ? On doit tout de même s’efforcer de restructurer le cours :
En interrogeant le prof opportunément, pour lui demander s’il a effectivement changé de partie
En étant très attentif aux « formules de passage », telles que « donc », « alors », « en revanche ».
Est-il bon de reformuler différemment ? Dans la plupart des cas, si on a compris qch, il faut le reformuler. Mais on doit prendre texto les faits, dates, citations et formules.
3) L’ordre
Un cours a un ordre, bien sûr. Il se structure autour d’une idée maîtresse : la trouver et l’encadrer. Henri Poincaré ne prenait aucune note, il croisait les bras, fermait à demi les yeux, et « saisissait l’ordre du cours, plus important que les éléments mêmes. » Bien entendu, il faudra prendre des notes. En sciences, en Histoire, en français même, le cours est un livre : tout prendre.