Accueil > Education > Vertus > L’esprit de travail et la discipline

L’esprit de travail et la discipline

samedi 26 août 2023, par Silvestre Baudrillart

A. L’esprit de travail

1) De quoi s’agit-il ?
• C’est une vertu : lutter pour travailler le mieux possible, rechercher les occasions de servir, s’améliorer sans cesse.

2) Le travail, chemin de sainteté
• L’homme, en travaillant, accomplit le commandement de Dieu qui l’a mis originellement sur terre « pour qu’il travaille ».
• Le Christ a passé 30 années de sa vie à travailler. Cette « vie cachée » a une grande valeur aux yeux de Dieu.
• Le travail développe des vertus : sérieux, ponctualité, persévérance, esprit de service, humilité, honnêteté, justice, amabilité...
• Le travail est aussi un chemin d’apostolat : rendre service, parler de Dieu aux autres, montrer l’exemple.

3) Comment sanctifier son travail ?
• Avant tout, être en état de mériter aux yeux de Dieu : en état de grâce.
• Ensuite, travailler beaucoup : pour avoir quelque chose de valable à offrir.
• Enfin, faire de son mieux : on offre ainsi à Dieu ce qu’on a de mieux.

B. Méthodes de travail

1) Je travaille d’abord en classe
• Je commence la journée par un bon petit déjeuner : mon cerveau en a un réel besoin.
• J’écoute bien en cours : je passerai ainsi moins de temps à apprendre à la maison.
• J’ai toujours toutes mes affaires : cahiers, livres, trousse complète, feuilles, agenda, matériel de sport...
• Ma table est rangée, sans rien d’inutile.
• Je suis propre : les papiers découpés et débris de crayon sont mis à la corbeille. Mains propres, cheveux peignés, chemise ou polo dans le pantalon : être propre, c’est penser aux autres, et se respecter soi-même.
• Pas de conversation en classe.
• J’interviens à l’oral : cela m’aide à retenir le cours.
• En intercours, je suis calme.
• Je ne dessine pas en cours, sauf à la demande du professeur !

2) J’entretiens avec amour mon cahier
• J’ai toujours un stylo à la main (bleu pour le cours, rouge pour souligner, vert pour corriger), ainsi que ma règle à proximité.
• Je soigne mon écriture : majuscules, hauteur des lettres, couleurs, propreté... Si tout est clair, j’apprendrai avec plaisir.
• Je veille à mon orthographe : si je retiens les fautes, comment vais-je progresser ? Il ne doit y avoir aucune erreur dans mon cahier !
• Je remplis avec soin le cahier de textes.

3) Je profite bien de mon temps de travail à la maison
• Je comprends à quoi il sert : à mettre en pratique ce qui a été appris, à savoir si je puis réussir seul...
• Je prévois un bon goûter (pas trop copieux tout de même) : l’apport en sucre, en calories, est important pour la mémoire. Juste après le goûter, j’apprendrai les leçons.
• Un peu d’exercice physique après les cours : une petite demi-heure de sport, même si c’est simplement la marche du retour à la maison, fait circuler le sang.
• Je me mets vite au travail : vaincre la paresse au démarrage est très efficace. Cette petite victoire plaît beaucoup à Dieu. C’est le premier pas qui coûte.
• J’offre mon travail à Dieu, comme une prière, si je suis croyant.
• J’apprends les leçons en premier.
• Je fais des fiches pour mieux retenir. Dans ces fiches, je ne mets que le plus important, et sous une forme très claire : définitions, listes, tableaux. Ces fiches aident ma mémoire, et me feront gagner du temps au moment des révisions de compositions.

C. La discipline

1) Qu’est-ce que la discipline ?
• C’est la qualité du disciple, de l’élève qui vient en classe pour apprendre (« discere » en latin). Écouter les consignes du professeur, suivre le règlement, respecter les adultes.

2) Pourquoi la discipline ?
• Elle est indispensable en groupe.
• Je suis peut-être moins libre ; mais dans la direction proposée, je suis plus efficace.
• Le professeur explique mieux.
• J’apprends plus sereinement.

3) Conseils pour une bonne discipline
• L’uniforme : pour être présentable, sans me compliquer la vie avec les marques.
• Me mettre en rang dans la cour, faire silence au début du cours, me lever à l’arrivée du professeur : autant de minutes gagnées !
• Je lève le doigt pour demander l’autorisation de parler. Ainsi les autres, ayant entendu la question, n’auront pas besoin de la poser à leur tour.