LES DEUX AMIS
Deux vrais amis vivaient au Monomotapa : (1) L’un ne possédait rien qui n’appartînt à l’autre : Les amis de ce pays-là Valent bien, dit-on, ceux du nôtre. Une nuit que chacun s’occupait (2) au sommeil, Et mettait à profit l’absence du soleil, Un de nos deux Amis sort du lit en alarme ; (3) Il court chez son intime, éveille les Valets : Morphée avait touché le seuil de ce palais. L’ami couché s’étonne, il prend sa bourse, il s’arme ; Vient trouver l’autre, et dit : (...)