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dimanche 23 décembre 2012, par
La messe est le renouvellement non sanglant du sacrifice de la Croix. Comme si le temps s’arrêtait, comme si j’étais en l’an 33, au Cénacle et au Golgotha.
Un sacrifice est l’offrande à Dieu d’une chose très importante ; dans la messe, Jésus s’offre à son Père.
La messe a un immense pouvoir auprès de Dieu. Je lui demande ce qui me tient le plus à cœur.
C’est le plus grand des miracles.
La transsubstantiation : du pain et du vin, il ne reste plus que les apparences, les « espèces ». Toute la substance est changée en Jésus-Christ, Homme et Dieu.
Quand je communie, c’est le Christ qui me transforme en Lui.
Parce que c’est le jour de la Résurrection.
Par amour de Jésus et de mes frères.
Pour recharger mes batteries spirituelles.
Parce que l’Église le demande, et que c’est le signe de reconnaissance de tous les catholiques depuis les origines.
Son centre est le Tabernacle, où « habite » le Seigneur, et l’autel. Endroit sacré, en raison de la présence du Seigneur.
« Quand tu t’approches du Tabernacle, songe que Lui… Il t’attend depuis vingt siècles. »
(St Josémaria, Chemin, 537)
« Sacré » veut dire « offert à Dieu ». Les choses sacrées, comme l’Arche de l’Alliance, méritent la vénération : devant elles, l’homme se prosterne, adore, reconnaît son néant.
Devant le sacré, les catholiques éprouvent un grand amour : c’est parce que j’aime Dieu que je respecte infiniment Sa Maison. C’est aussi parce qu’Il est Dieu, le Créateur de l’univers.
Je respecte le silence dans la chapelle : elle est la Maison de Dieu. Je suis en Sa présence et en celle des Anges et des Saints.
Je remplis ce silence de prière : actes de foi, d’espérance et d’amour, prières de demande, louange, action de grâce.
La Cène est un moment très solennel, le Jeudi Saint, la veille de la Passion et de la Pâque juive.
Jésus a envoyé deux disciples dans une maison, le Cénacle, et une personne leur a laissé la salle du premier étage.
« Ceci est mon Corps. Faites ceci en mémoire de moi. » Il donnait aux Apôtres à la fois les paroles du Sacrement et le pouvoir de le célébrer : il les ordonnait prêtres.
« Si vous ne mangez pas ma chair... vous n’aurez pas la Vie en vous. » (Jean, 6, 53)
En offrant sa vie en sacrifice pour nos péchés, il accomplissait la Cène : Il offrait Son Corps et Son Sang pour sauver le monde.
Du sang et de l’eau ont coulé de la blessure du cœur de Jésus : tous les sacrements, mais surtout le Baptême et l’Eucharistie.
Je respecte le silence dès l’entrée de la chapelle et jusqu’à la sortie.
Je fais ma génuflexion, un genou en terre, le corps droit, pour honorer le Seigneur.
Ma place : celle où je serai le plus recueilli. Je me sépare de mes amis, s’il le faut.
« La Messe est longue, me dis-tu ; et moi, j’ajoute : parce que ton amour est court. »
(St Josémaria, Chemin, 529)
Je chante, je réponds, j’écoute en n’oubliant pas que je parle à Dieu.
Je soigne ma tenue : chemise, cravate.
Je me recueille pendant l’action de grâces. Le Seigneur est en moi.
J’adore : je Le glorifie et je L’honore. « Par Lui, avec Lui et en Lui… »
Je demande pardon pour mes péchés. « Je confesse à Dieu… »
Je rends grâces : je Le remercie. « Il est juste et bon… » (Eucharistie=action de grâces).
Je demande à Dieu, par Jésus, les grâces dont j’ai besoin. Je prie, en particulier, pour les âmes du Purgatoire.
Communion spirituelle : « Je voudrais, Seigneur, Te recevoir avec la pureté, l’humilité et la dévotion avec lesquelles Ta très sainte Mère Te reçut, avec l’esprit et la ferveur des saints. »