Sur les abîmes creux des fondements poser De la terre pesante, immobile et féconde, Semer d’astres le Ciel, d’un mot créer le monde, La mer, les vents, la foudre à son gré maîtriser. De contrariétés tant d’accords composer, La matière difforme orner de forme ronde, Et par ta prévoyance en merveilles profonde, Voir tout, conduire tout, et de tout disposer. Seigneur, c’est peu de chose à ta majesté haute Mais que toi, Créateur, il t’ait plu pour la faute, De ceux qui t’offensaient en croix être pendu, (...)