J’avais un cheval Dans un champ de ciel Et je m’enfonçais Dans le jour ardent. Rien ne m’arrêtait J’allais sans savoir, C’était un navire Plutôt qu’un cheval, C’était un désir Plutôt qu’un navire, C’était un cheval Comme on n’en voit pas, Tête de coursier, Robe de délire, Un vent qui hennit En se répandant. Je montais toujours Et faisais des signes : « Suivez mon chemin, Vous pouvez venir, Mes meilleurs amis, La route est sereine, Le ciel est ouvert. Mais qui parle ainsi ? Je me perds de vue Dans cette altitude, (...)