N’existons-nous donc plus ? Avons-nous eu notre heure ? Rien ne la rendra-t-il à nos cris superflus ? L’air joue avec la branche au moment où je pleure ; Ma maison me regarde et ne me connaît plus. D’autres vont maintenant passer où nous passâmes. Nous y sommes venus, d’autres vont y venir ; Et le songe qu’avaient ébauché nos deux âmes, Ils le continueront sans pouvoir le finir ! Car personne ici-bas ne termine et n’achève ; Les pires des humains sont comme les meilleurs ; Nous nous réveillons tous au (...)