Silvestre Baudrillart est professeur de français et de latin dans un lycée de la région parisienne. Il nous livre sur son site quelques réflexions personnelles sur la littérature, la conjugaison, l’enseignement, l’éducation...

Derniers articles

  • Un an après

    23 décembre 2012, par Silvestre Baudrillart

    UN AN APRÈS LE 6 OCTOBRE 2002 : CANONISATION DU FONDATEUR DE L’OPUS DEI
    Voici un an, le 6 octobre 2003, le pape Jean Paul II canonisait Josémaria Escriva, place Saint-Pierre à Rome, devant une foule bigarrée de 500 000 fidèles. Cet acte a pour les catholiques la valeur d’un dogme de foi. Il canonise un double message : celui d’une vie au service de l’Église et la contribution à une société plus ouverte et pluraliste.
    Une décision qui a la portée d’un dogme de foi
    L’infaillibilité n’est plus guère à (...)

  • Chant des Partisans

    23 décembre 2012, par Silvestre Baudrillart

    Ami entends-tu Le vol noir des corbeaux Sur nos plaines. Ami entends-tu Les cris sourds du pays Qu’on enchaîne, Ohé partisans Ouvriers et paysans C’est l’alarme ! Ce soir l’ennemi Connaîtra le prix du sang Et des larmes… Montez de la mine, Descendez des collines, Camarades. Sortez de la paille Les fusils, la mitraille, Les grenades. Ohé ! les tueurs A la balle et au couteau Tuez vite ! Ohé ! saboteurs Attention à ton fardeau… Dynamite… C’est nous qui brisons Les barreaux des prisons Pour nos frères. La (...)

  • Regrets

    23 décembre 2012, par Silvestre Baudrillart

    Je plains le temps de ma jeunesse, Auquel j’ai plus qu’autre galé, Jusqu’à l’entrée de vieillesse, Qui son partement m’a celé. Il ne s’en est à pied allé, N’à cheval : hélas ! Comment donc ? Soudainement s’en est volé Et ne m’a laissé quelque don. Allé s’en est, et je demeure Pauvre de sens et de savoir, Triste, failli, plus noir que meure, Qui n’ai ne sens, rente, n’avoir ; Des miens le moindre, je dis voir, De me désavouer s’avance, Oubliant naturel devoir Par faute d’un peu de chevance. Hé ! Dieu, si j’eusse (...)

  • Les Yeux d’Elsa

    23 décembre 2012, par Silvestre Baudrillart

    Tes yeux sont si profonds qu’en me penchant pour boire J’ai vu tous les soleils y venir se mirer S’y jeter à mourir tous les désespérés Tes yeux sont si profonds que j’y perds la mémoire À l’ombre des oiseaux c’est l’océan troublé Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent L’été taille la nue au tablier des anges Le ciel n’est jamais bleu comme il l’est sur les blés Les vents chassent en vain les chagrins de l’azur Tes yeux plus clairs que lui lorsqu’une larme y luit Tes yeux rendent jaloux (...)

  • Nuit rhénane

    23 décembre 2012, par Silvestre Baudrillart

    Mon verre est plein d’un vin trembleur comme une flamme Écoutez la chanson lente d’un batelier Qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes Tordre leurs cheveux verts et longs jusqu’à leurs pieds Debout chantez plus haut en dansant une ronde Que je n’entende plus le chant du batelier Et mettez près de moi toutes les filles blondes Au regard immobile aux nattes repliées Le Rhin le Rhin est ivre où les vignes se mirent Tout l’or des nuits tombe en tremblant s’y refléter La voix chante toujours à en (...)

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