Accueil > Société > Mariage homme-femme > « Mariage homo » : au nom de l’enfant
dimanche 23 décembre 2012, par
1) L’enfant naît de l’union d’un homme et d’une femme. Le mariage, qui assure l’éducation d’un enfant, ne peut pas, biologiquement parlant, être « pour tous ».
2) Seuls un homme et une femme assurent à l’enfant le cadre de la filiation. Un enfant a besoin de savoir qui est son père et qui est sa mère.
63% des Français pensent qu’il faut que les enfants adoptés puissent avoir un père et une mère, tandis que 34% des Français pensent qu’il faut que les couples homosexuels puissent adopter (sondage IFOP, 28 septembre 2012).
3) On ne parle que du droit à l’enfant, mais on oublie les droits de l’enfant… qui sont aussi les droits des générations à venir.
4) Un homme ne sera jamais mère, de même qu’une femme ne sera jamais père. L’enfant, qui n’a rien demandé, a droit à un père et une mère pour se construire dans la complémentarité.
5) Le « droit à l’enfant » n’existe pas. C’est la biologie qui détermine si un couple est stérile ou fécond. Le désir d’enfant ne fonde pas une aptitude à éduquer.
6) Le mariage est institué pour garantir le renouvellement des générations. Ce ne serait pas le cas du « mariage » homo, qui serait simplement une officialisation de l’amour.
7) L’homoparentalité est sans clarté pour l’enfant. Derrière ce mot, il y a de multiples possibilités, les « rôles » de père et de mère pouvant revenir à divers acteurs.
8) Dans le Livret de Famille, la mention « parent A » et « parent B » risque de remplacer la mention « père » et « mère », dans un profond mensonge pour l’enfant.
9) Le mariage de quelques-uns va être imposé à tous. Sous prétexte de donner des droits à une minorité, on va faire de cette minorité l’ensemble, dont les « hétéros » ne seront plus qu’un « sous-ensemble ».
Seuls 7% des PACS concernent des personnes du même sexe (chiffres INSEE, 2011).
10) L’enfant adopté par un homosexuel vivant en couple est déjà protégé par la loi, qui donne la possibilité de déléguer les charges parentales à une tierce personne.
11) Les pays où l’on adopte, par sécurité, vont se fermer aux couples hétérosexuels de France : un enfant étranger ne pourra plus être adopté par des parents français. La seule solution restera l’insémination artificielle.
700 enfants sont légalement adoptables en France, pour 25.000 candidats à l’adoption (chiffres 2012, e-llico.com).
12) Avec l’insémination artificielle, un enfant pourra avoir jusqu’à 4 parents : 1 père inséminateur, un second père légal, une mère donneuse d’ovocyte et une mère porteuse. Que pourra-t-il comprendre sur lui-même ?
13) Dans le souci d’éviter de stigmatiser tel ou tel enfant, on fera disparaître des écoles les fêtes des Pères et des Mères, et on ne donnera plus d’arbre généalogique à faire à l’enfant.
14) Beaucoup vont s’opposer à cette loi : les conservateurs, parce qu’elle modifie en profondeur la société ; les progressistes, parce qu’on peut toujours aller plus loin ; les catholiques, les juifs, les musulmans…
15) Des personnes homosexuelles sont contre, parce qu’elles veulent protéger l’enfant : http://nogaymarriage.wordpress.com/
16) Le collectif des Maires de France s’y oppose, pour l’image de la commune ou pour des raisons de conscience : n’est-ce pas l’indice d’une profonde fracture sociale, entre des idéologues des villes et les gens du pays réel ?
12000 maires ont signé la pétition contre cette loi.
17) Alors qu’on a débattu sur la bioéthique, pourquoi ce débat-ci est-il interdit sous prétexte qu’une majorité, assez étroite d’ailleurs (51%), a élu François Hollande ? Le débat, interdit dans les tribunes officielles, va reparaître dans la rue.
… Finalement, ce que nous défendons, c’est la simple beauté de l’union entre un homme et une femme, dans la richesse de leurs différences, dont le fruit épanoui est l’enfant.
aunomdelenfant@gmail.com