Accueil > Littérature > Mes poèmes > Le Tombeau d’Agamemnon
	
	
		
		-  L’être intérieur de l’homme est un immense espace
 -  Peuplé de chants d’oiseaux et d’odeurs de lilas
 -  Qu’écrasent en mourant des Troyens au combat ;
 -  Rêve poudreux ; regards d’Hélène. Homère passe,
 
-  Aveuglé par le mythe éternel qu’il préface.
 -  Sur les champs du passé, des tombes et des pas,
 -  Ulysse, Hector, des morts, de victorieux soldats
 -  Dont les ombres, crépusculaires, se pourchassent —
 
-  Vers quels cieux à venir ? Vers cet huis noir, ouvert
 -  Sur deux ruches de nuit, de pierre, antre désert,
 -  Fleur d’ombre que l’Hadès en Grèce fit éclore,
 
-  Pour cacher les projets, les désirs, les raisons
 -  Et la gloire à venir, et la tranquille aurore
 -  Dont, au soir de sa mort, rêvait Agamemnon.