Je plains le temps de ma jeunesse, Auquel j’ai plus qu’autre galé, Jusqu’à l’entrée de vieillesse, Qui son partement m’a celé. Il ne s’en est à pied allé, N’à cheval : hélas ! Comment donc ? Soudainement s’en est volé Et ne m’a laissé quelque don. Allé s’en est, et je demeure Pauvre de sens et de savoir, Triste, failli, plus noir que meure, Qui n’ai ne sens, rente, n’avoir ; Des miens le moindre, je dis voir, De me désavouer s’avance, Oubliant naturel devoir Par faute d’un peu de chevance. Hé ! Dieu, si j’eusse (...)