Accueil > Littérature > Mes poèmes

Mes poèmes

Dernier ajout : 2 décembre 2019.

Articles de cette rubrique

  • Le Tombeau d’Agamemnon

    5 novembre 2012, par Silvestre Baudrillart

    L’être intérieur de l’homme est un immense espace Peuplé de chants d’oiseaux et d’odeurs de lilas Qu’écrasent en mourant des Troyens au combat ; Rêve poudreux ; regards d’Hélène. Homère passe, Aveuglé par le mythe éternel qu’il préface. Sur les champs du passé, des tombes et des pas, Ulysse, Hector, des morts, de victorieux soldats Dont les ombres, crépusculaires, se pourchassent — Vers quels cieux à venir ? Vers cet huis noir, ouvert Sur deux ruches de nuit, de pierre, antre désert, Fleur d’ombre que l’Hadès (...)

  • Dans les vastes tours

    5 novembre 2012, par Silvestre Baudrillart

    Dans les vastes tours Où l’ombre repose Les fraîcheurs écloses Laissent fuir les jours Les blanches amours Et les vieilles roses Sur les lèvres closes Fleurissent toujours Les tapisseries Par le temps blanchies Claquent sus le vent Et sous le vent craque Dans l’ombre et la flaque La belle dormant 1983

  • Le donjon

    5 novembre 2012, par Silvestre Baudrillart

    Immobile et beau Le donjon pavoise De pierre gauloise Sous le ciel nouveau Entre les créneaux Les cônes d’ardoises Fleurant bon l’armoise Gardent le château La pierre en dentelle Vieille jouvencelle Fleurit sur les tours Et la Salamandre A qui veut l’entendre Pleure ses amours 1983

  • Où sont…

    5 novembre 2012, par Silvestre Baudrillart

    Où sont mes joies et mes peines, Mes espoirs et mes raisons, Et les châteaux en Touraine Qui remplissaient la maison ? Où sont mes fleurs de septembre Au calice empoisonné ? Colchiques de mes années, Vous périssiez en décembre : Qu’êtes-vous donc devenues ? Où sont les flammes des lampes, Où sont les drapeaux des hampes, Où sont les pieds des danseurs Et les lèvres des baisers ? Où sont les fièvres d’antan, Et les noisetiers du temps Où j’aimais les noisetiers ? 1er juillet (...)

  • En Vacance

    5 novembre 2012, par Silvestre Baudrillart

    La pluie, lente, frôle les vitres musicales ; Je somnole, bercé par les glissades d’eau, Tandis que mon Ennui, juché sur l’escabeau, Contemple au loin la table et la chaise bancale. Le vent usé tousse ses vêpres hivernales Dans la serrure close, et contre le linteau Cogne parfois la porte, irritée, du bureau, Comme si, en rêvant, elle avait des fringales De cieux, d’oiseaux de mer, de printemps et d’amour, Comme si l’horizon promis de chaque jour N’était pas ce pommier aigri, sous ma fenêtre, Qui, (...)

0 | 5 | 10 | 15