L’être intérieur de l’homme est un immense espace Peuplé de chants d’oiseaux et d’odeurs de lilas Qu’écrasent en mourant des Troyens au combat ; Rêve poudreux ; regards d’Hélène. Homère passe, Aveuglé par le mythe éternel qu’il préface. Sur les champs du passé, des tombes et des pas, Ulysse, Hector, des morts, de victorieux soldats Dont les ombres, crépusculaires, se pourchassent — Vers quels cieux à venir ? Vers cet huis noir, ouvert Sur deux ruches de nuit, de pierre, antre désert, Fleur d’ombre que l’Hadès (...)